Liberté académique, autonomie institutionnelle et politique
« Liberté académique, autonomie institutionnelle et politique de l'éducation à l'ère du populisme en furie et de ceux qui l'alimentent »
« Dans cette présentation, je ferai valoir que le personnel universitaire, les étudiant.e.s et les administrateurs.trices doivent être beaucoup plus audacieux qu'ils ne l'ont été au cours de la dernière décennie dans la défense de l'investissement public en éducation. J'insisterai principalement sur les universités, tout en faisant référence à la façon dont elles sont reliées à l'éducation de la maternelle à la 12e année. J’aborderai également la situation des éducateurs.trices, trop souvent soumis aux attaques des gouvernements, des groupes d'intérêts et des adeptes du réalisme dur, qui les dépeignent comme étant trop indépendant.e.s, exagérément progressistes et dont le maintien est dispendieux. De telles accusations sont en grande partie sans fondement, cela est d’autant plus vrai dans un pays aussi riche et (généralement) accueillant que le Canada. Ces accusations doivent être identifiés comme telles, et doivent être réfutées publiquement et vigoureusement, sur les campus et hors campus, et, selon le principe de la liberté académique, sans crainte de représailles. Pour participer à cet effort, je vais retracer une partie de l'histoire de la gouvernance collégiale, décrire brièvement par opposition la montée de la gestion universitaire, et conclure par des exemples récents d'attaques internes et externes contre les universités, et sur la manière dont elles peuvent être repoussées et remplacées par une nouvelle politique intergénérationnelle et éducative qui serait promue par les universités canadiennes au service des idéaux de participation et de réussite. »